Europe, Amérique du Nord, Chine – L’injection directe essence va devenir la référence sur les principaux marchés automobiles. Cette évolution intervient notamment sous l’impulsion de normes d’émission strictes. A travers le monde, les pays sont en effet de plus en plus nombreux à imposer une réduction des émissions de CO2 aux véhicules. Aussi les constructeurs automobiles misent-ils sur des concepts d’entraînement d’une plus grande efficacité, et notamment sur des moteurs compacts et downsizés équipés d’un turbocompresseur et de l’injection directe essence de Bosch, à l’image du moteur EcoBoost 1 l de Ford ou du moteur Turbo FSI 1,4 l du Groupe Volkswagen. Et la liste ne va pas s’arrêter là: rien qu’en Europe, un véhicule neuf sur deux sera doté d’une injection directe essence d’ici 2016.
«L’activité liée à l’injection directe essence progresse fortement», déclare Rolf Bulander, membre du Directoire de Robert Bosch GmbH en charge des techniques d’entraînement. Bosch a vendu plus de cinq millions de systèmes dès 2012, et ce chiffre devrait atteindre les neuf millions d’unités à l’horizon 2015. Bosch est ainsi d’ores et déjà leader du marché. Dans le cas de l’injection directe essence, Robert Bosch GmbH détient une part de marché encore supérieure à celle, déjà conséquente de l’injection classique dans la tubulure d’admission. Et pour l’injection directe essence, Bosch bénéficie de la forte croissance mondiale à deux chiffres du marché.
«Dans quelques années, les Etats-Unis et la Chine devraient emboîter le pas à l’Europe» L’Europe est le berceau de cette technologie et constitue déjà le marché pilote. En 2013, environ 40 % des voitures neuves y étaient équipées d’une injection directe essence. Bosch table d’ici 2020 sur une progression de cette part de marché pour atteindre 60 %. «Notre activité est actuellement florissante en Europe pour l’injection directe essence. Et dans quelques années, les Etats-Unis et la Chine devraient lui emboîter le pas», précise Rolf Bulander. Le marché américain de l’injection directe essence progressera fortement au cours des prochaines années. Bien plus de 90 % de tous les véhicules y seront en effet entraînés par des moteurs essence.
De plus, le gouvernement américain imposera des seuils stricts aux constructeurs automobiles à l’horizon 2025. Le législateur exerce une pression similaire en Chine, où la part des véhicules essence dans le segment des véhicules particuliers est également nettement supérieure à 90 %. Et le marché se renforcera à nouveau à compter du milieu de la décennie sous l’impulsion de la progression de la classe moyenne. C’est pourquoi Bosch prévoit qu’en 2020, une nouvelle immatriculation sur trois en Chine portera sur un véhicule équipé d’une injection directe essence.
Pour accompagner cette croissance dans l’ensemble des trois régions du monde, Bosch dispose de sites européens à Bamberg, Nuremberg (Allemagne) et Bursa (Turquie), mais fabrique aussi des composants de l’injection directe essence dans l’usine américaine de Charleston, à San Luis Potosi (Mexique), à Wuxi (Chine) et à Gunpo (Corée).